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Pendant la nuit, Angélique se réveille en pensant à La Guilde.
Angélique : Ils ont besoin de moi…
La peau d’Angélique se met à briller comme quand elle arrêtait de se contrôler. Elle soupira et s’habilla chaudement, comme les nuits commençaient à devenir froides.
Angélique : Je dois aller les rejoindre, une chance que j’ai caché la carte que Wamien m’a donnée.
Elle grimpe sur un petit banc et prend la carte qu’elle avait cachée sur le haut de sa commode, elle finit de faire son sac sans trop faire de bruit pour éviter de réveiller sa mère. Elle mit son sac sur son dos en soupirant doucement pour que sa peau arrête de briller ainsi. Elle passa devant la cuisine et prit une boîte de biscuits et deux bouteilles d’eau. Elle prévoyait prendre son vélo pour faire la route. Elle sortit de chez elle pour grimper sur son vélo et enfin de mettre en route. Elle se mit à produire un peu de lumière pour éclairer devant elle. Elle pédalait sans regarder derrière elle. Elle cherchait à rejoindre la bordure entre Abaltia et Deracus pour essayer de contacter La Guilde. Elle n’arriverait pas à traverser les douanes comme elle n’avait pas son passeport. Elle traversait les petits villages sur la route et en profitait pour réfléchir à comment elle expliquerait le fait que sa mère n’ait pas tenu sa promesse et qu’elle ne soit pas venue la porter 3 semaines plus tôt. Trois gros véhicules noirs passèrent près d’elle, c’était assez rare de voir ce genre de véhicules sur les routes moins importantes, mais bon, elle continua sa route. Au bout de quelques heures de vélo, elle commençait à s’essouffler un peu et décida donc de prendre une petite pause, le soleil se levait. C’était un magnifique spectacle à voir. Elle restait là à regarder le soleil et arrêta d’émaner de la lumière comme ce n’était plus nécessaire. Elle se remit en route vers 6h du matin, les voitures commençaient à circuler, sa mère allait sans doute bientôt remarquer son absence et chercher à la contacter. Elle ne répondrait pas, pas avant d’avoir rejoint La Guilde pour qu’elle leur fournisse de l’aide au sujet de ce qu’elle avait ressenti. Elle finit par arriver aux douanes aux alentours de 8h du matin. Le douanier la regarde un peu surpris de voir une ado vouloir passer les douanes seules.
Le douanier : Tu sais que tu dois être accompagnée d’un adulte pour passer les douanes.
Angélique : Je sais monsieur. Je veux contacter La Guilde.
Le douanier : Je ne connais pas de « La Guilde », rentre chez toi jeune fille.
Angélique : J’ai leur adresse, pensez-vous pouvoir trouver le numéro de téléphone?
Angélique sortit la carte de Wamien et la tendit au douanier. Le douanier prit la carte, entra l’adresse dans son ordinateur tout en gardant un œil sur l’adolescente. Le douanier fit des gros yeux en lisant ce qu’il y avait d’écrit sur son ordinateur.
Le douanier : Et pourquoi veux-tu aller là-bas?
Angélique : J’ai besoin de répondre à cette question?
Le douanier : Oui.
Angélique : J’ai besoin de leur aide pour apprendre à mieux maîtriser mon pouvoir…
Le douanier : Ton pouvoir?
Le douanier appuya sur un bouton de son ordinateur pour avertir les urgences qu’un des Nouveaux Humains essayait de passer les douanes. En quelques secondes le téléphone du douanier sonna et il répondit aussitôt.
Le douanier : Oui? Non, elle n’a rien fait. Oui, je vais bien… C’est une gamine de quoi 15-16 ans?
Angélique regardait le douanier, c’était louche tout ça. Elle hésitait à forcer le passage et aller vers La Guilde, mais si elle faisait ça, elle allait s’attirer des ennuis.
Le douanier : Très bien, je le contacte.
Le douanier raccrocha.
Le douanier : Attends un peu s’il te plaît, je dois faire un appel.
Angélique : Qui devez-vous appeler?
Le douanier : Je n’ai pas le droit de répondre à cette question.
Le douanier composa le numéro et prit le téléphone.
Le douanier : Bon matin, Monsieur, il y a une jeune fille qui dit vouloir aller à La Guilde et on m’a dit que c’était vous que je devais contacter.
Angélique se dit que c’était peut-être Wamien et décida de s’essayer.
Angélique : Wamien, c’est Angélique! Dis au Monsieur de me laisser passer!
Le douanier dévisagea la jeune fille, qu’est-ce qu’elle essayait de faire. Le douanier décida de se concentrer sur l’appel.
Le douanier : Oui, heum, deux secondes… C’est noté, j’appelle à ce numéro alors.
Le douanier soupira en raccrochant, il ne pensait pas devoir faire ce genre de chose. Il appela donc au nouveau numéro qui lui avait été remis.
Le douanier : Bonjour, heum, Wamien Mata? Oui, il y a une certaine Angélique qui... Heu, elle est seule, elle semble s’être déplacée en vélo. Non, je n’ai pas le droit de la laisser passer. Vous devez venir la chercher. Dans 2 heures? D’accord, mais sachez que les douanes ne sont pas des garderies.
Angélique regarda le douanier et remarqua l’aire de repos à côté.
Angélique : Je vais aller attendre là, merci, Monsieur.
Le douanier : N’oublie pas ta carte.
Angélique reprit sa carte et alla s’asseoir sur une table dans l’aire de repos. Elle attendit sagement à la table, ignorant les appels de sa mère. Elle ne voulait pas lui répondre, elle ne me comprendrait pas. Une silhouette d’homme ailé passa au-dessus de sa tête. Elle leva les yeux au ciel et vit un jeune homme atterrir et rétracter ses ailes pour les faire disparaitre et se diriger vers le poste des douanes. Angélique se leva et fit son sac à dos. C’était peut-être lui qui viendrait la chercher. Angélique s’approcha et quand elle fut assez proche. Elle vit le douanier la pointer du doigt.
Le douanier : C’est elle qui demandait à parler avec Wamien.
Sam : Merci, passez une bonne journée Monsieur.
Le jeune homme se tourne vers moi.
Sam : Bonjour, Angélique, je me nomme Sam, je suis membre de La Guilde.
Angélique : Bonjour Sam. J’aimerais vous rejoindre.
Sam : Sans problème, ton pouvoir c’est par rapport à la lumière non?
Angélique : Oui, est-ce qu’on va pouvoir aller à La Guilde?
Sam : Ta mère est d’accord que tu te joins à nous finalement?
Angélique : Oui oui.
Sam : Parfait alors.
Sam alla dans un endroit dégagé et sortit ses ailes. Angélique vint près de lui.
Angélique : Heum, tu vas être capable de voler si je tiens mon vélo?
Sam : Oui, mais va falloir que tu le tiennes bien fermement.
Angélique : On fait ça alors.
On s’installe et on décolle. Je devrais arriver à La Guilde d’ici midi, enfin.