Chapitre 10 - William

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Cela déjà un mois que les Black Eagles et La Légion étaient introuvables, peu importe où les recherches étaient effectuées, et le plus surprenant était que La Légion n’envoyait plus de messages sur les chaînes de télévision. Ils essayaient de se faire oublier, mais Wamien ne les oubliera pas. Pendant qu’il réfléchissait à tout ça dans sa chambre, Gaïa vint le voir.

Gaïa : Heum, Wamien, excuse-moi de te déranger.
Wamien : Tu ne me déranges pas, Gaïa, qu’est-ce qu’il y a?
Gaïa : Il y a un jeune homme qui veut vous voir, il dit s’appeler William.
Wamien : Dis-lui que j’arrive.
Gaïa : D’accord.

Elle sortit de la pièce en fermant doucement la porte. Gaïa était toujours aussi timide avec tout le monde, mais quand vient le temps d’utiliser ses pouvoirs. Elle est sans gêne ni peur.

Je descends un peu plus tard pour aller vers la porte d’entrée et en passant devant le salon j’entends Gaïa m’appeler. Je fais donc demi-tour et entre dans le salon. Un jeune homme d’environ 14-15 ans qui était assis et qui parlait avec Gaïa.

Wamien : Bonjour William.
William : Bonjour.

William regardait Wamien et semblait un peu intimidé.

Wamien : Tu sais que tu peux être à l’aise ici, on ne te veut pas de mal.
William : Je sais, juste que je veux savoir si… Si je peux vous joindre.
Wamien : Et bien, je ne sais pas. Ça dépend de pas mal de choses. As-tu un pouvoir? Tes parents sont d’accord?
William : Oui, j’ai un pouvoir et puis je suis orphelin, mes parents sont morts depuis quatre ans.
Wamien : Oh, mes condoléances, mais comment tu t’es rendu jusqu’ici?

William ferma les yeux. Une immense peine m’envahit de façon étrange. Persistante, elle refusait de partir malgré tous les bons souvenirs dont je tentais de me rappeler. J’en viens à comprendre le pouvoir qu’il possédait : Le contrôle de l’humeur.

Gaïa se mise à pleurer.

Gaïa : Oh, c’est tellement triste! Wamien, on ne peut pas le laisser comme ça.
Wamien : Je vais voir qui peut l’héberger.
William : Tant que personne ne sait que je suis là, je peux même dormir par terre.
Wamien : Pourquoi tant que personne ne sait que je suis là?
William : J’ai fait quelques bêtises en tentant de me rendre ici… Involontairement bien sûr, mais tout de même.
Wamien : Oh, je vois.
William : J’aimerais donc que cela reste sous silence le temps que l’on m’oublie un peu, est-ce possible?
Wamien : Oui c’est possible.
William : Merci.

Je souris au jeune homme.

Wamien : Par contre, tu dois utiliser ton pouvoir pour le bien, compris?
William : Pas de soucis.
Wamien : Parfait alors, suis-moi, on va te trouver une place où tu vas pouvoir dormir.

Il hocha la tête, prêt à s’installer. Je vais vers la porte de la maison et l’ouvre en même temps de me retourner vers William.

Wamien : Sinon, c’est quoi ton nom complet?
William : William Alexander.
Wamien : William Alexander, pouvoir de contrôle des émotions, d’accord.

Je vais vers chez Hiro et rendu près de chez lui, on l’entend s’entraîner.

Wamien : Passe devant, William.

William passe devant et on va dans la cour arrière de chez Hiro. Hiro avait fait apparaître un sabre et faisait des mouvements qui ressemblaient presque à une danse. L’expression du visage de William est perplexe, il ne sait pas s’il doit être impressionné ou commencer à rire aux éclats. Je décide de m’avancer un peu et toussote dans ma main pour attirer ton attention. Lorsqu’Hiro réalise notre présence, il fait disparaître son sabre et se place au garde-à-vous.

Hiro : Bonjour Chef!
Wamien : Bonjour, Hiro, tu sais que tu n’as pas besoin de faire ça?
Hiro : Je sais Chef.
Wamien : Hé bien, replace-toi comme d’habitude.

Hiro arrête d’être au garde-à-vous et sourit à William.

Hiro : Qui est ce jeune homme?
Wamien : Je te laisse te présenter, William?
William : William Alexander, j’ai le pouvoir de contrôler les émotions des gens.
Wamien : William est orphelin alors, on cherche quelqu’un qui va pouvoir lui apprendre à maîtriser ses pouvoirs et qui peut lui fournir un toit où dormir.
Hiro : Ça me ferait plaisir d’être son tuteur et qu’il soit mon apprentis, par contre, je t’avertis, tu ne l’auras pas facile tous les jours bonhomme. Je suis quelqu’un de strict et sévère!
William : Un peu comme l’était ma mère, ça ne fera pas changement.
Hiro : Alors bienvenue chez moi, William!

Je souris, les deux semblent déjà bien s’entendre. Je les laisse tous les deux et va contacter Darakei pour savoir si nous avons des nouvelles au sujet des Black Eagles et de La Légion. Je rentre chez moi et prends mon téléphone avant de contacter Darakei.

Darakei : Bonjour Wamien.
Wamien : Bonjour, Darakei, des nouvelles au sujet des groupes que nous cherchons?
Darakei : Toujours pas, je suis en train d’étudier un moyen de mieux trouver ceux qui ont les gènes pour être des nouveaux humains.
Wamien : C’est une bonne nouvelle ça. Par contre, les Black Eagles et La Légion vont bien finir par faire une gaffe qui nous permettra de les trouver.
Darakei : Je te rassure en disant que toutes les autorités sont sur le qui-vive et ont des portraits de tous les membres.
Wamien : C’est déjà ça. Si je peux t’aider avec les gènes, n’hésite pas.
Darakei : En fait, j’aurais besoin de toi et certains autres membres de la Guilde pour une prise de sang.
Wamien : Ah? D’accord, si tu peux me faire parvenir une liste n’hésite pas.
Darakei : Je te la ferais parvenir ce soir.
Wamien : Aucun problème, tu voudras nous voir quand?
Darakei : Le plus tôt sera le mieux, mais rien ne presse.
Wamien : Je vais en parler à ceux qui seront sur la liste.
Darakei : Parfait, à bientôt alors.
Wamien : À bientôt.

On raccroche et j’attends de voir la liste que Darakei va m’envoyer.